Toutes les pipes à eau ont une chose en commun : la fumée traverse un bain d’eau. Refroidie et lavée d’une partie de ses particules irritantes, elle est plus douce à la gorge du fumeur.
En Asie du Sud-Est, la pipe à tabac traditionnelle est une pipe à eau toute en hauteur, le bong, formée de deux bambous fichés l’un dans l’autre [à gauche, un bong fabriqué à partir d’un os, et trois bongs classiques en bambou].
La guerre du Vietnam a été l’occasion, pour certains GI condamnés à l’oisiveté, de découvrir le bong traditionnel, ainsi que l’usage de la marihuana, habitudes qu’ils ont ramenées aux États-Unis, une fois la paix revenue. La pipe à eau droite a ainsi fait son entrée en Occident, rejoignant le traditionnel narguilé, venu du Moyen-Orient. Les pipes à eau, qu’elles s’inspirent du bong ou du narguilé, sont de plus en plus populaires dans l’Europe entière, ainsi qu’en Amérique.
Contrairement au narguilé, dont le large foyer invite à s’installer dans le temps, le bong, en général muni d’un petit foyer (la douille), invite le fumeur à ne tirer qu’une bouffée, à effet plus intense •